Canceropôle PACA : collaboration réussie recherche-industrie contre les cancers | CISAM
24855
post-template-default,single,single-post,postid-24855,single-format-standard,qode-social-login-1.0,qode-restaurant-1.0,ajax_fade,page_not_loaded,,select-child-theme-ver-1.0.0,select-theme-ver-4.5,wpb-js-composer js-comp-ver-5.5.2,vc_responsive
 

Canceropôle PACA : collaboration réussie recherche-industrie contre les cancers

Canceropôle PACA : collaboration réussie recherche-industrie contre les cancers

Depuis janvier 2022, le Canceropôle Provence-Alpes-Côte d’Azur a rejoint la Cité de l’Innovation et des Savoirs d’Aix Marseille (CISAM) au sein de l’espace Aix-Marseille Université (AMU). Cette alliance renforce l’écosystème régional de l’innovation et de la valorisation de la recherche.
Découvrez dans cet article le rôle et les réalisations du Canceropôle Provence-Alpes-Côte d’Azur dans la communauté scientifique et médicale locale.

 

 

Le Canceropôle Provence-Alpes-Côte d’Azur : présentation

Le Canceropôle est un groupement d’intérêt public qui rassemble et soutient la communauté académique, scientifique, médicale et industrielle de Provence-Alpes-Côte d’Azur dans sa lutte contre le cancer depuis 2003. Dans le cadre d’un écosystème d’excellence, sa mission est de catalyser la recherche et l’innovation dans la lutte contre le cancer, depuis la découverte fondamentale jusqu’à l’application thérapeutique. Le Canceropôle accompagne les chercheurs et les équipes dans différentes disciplines pour accélérer la recherche et faciliter le transfert des résultats vers la médecine et l’industrie. Son objectif est de développer rapidement de nouveaux outils, diagnostics et traitements pour le bénéfice des patients.

 

En quoi le Cancéopôle Provence-Alpes-Côte d’Azur est-il innovant?

Le Canceropôle offre un soutien précieux aux chercheurs dans la valorisation économique de leurs recherches en cancer. Il intervient aux moments clés de l’évolution des projets pour renforcer leur attractivité industrielle et maximiser les chances de transfert vers le patient. Dans cette optique, le Canceropôle identifie des projets compétitifs et les accompagne vers les cellules de valorisation et l’attractivité industrielle. Il soutient également la (pré)maturation de projets à fort potentiel de transfert jusqu’à la preuve de concept. De plus, il favorise la maturation, l’accompagnement et le cofinancement sur plusieurs années de projets d’excellence à forte valeur ajoutée, notamment dans les domaines de l’immunothérapie et de la médecine de précision.

 

Quelles sont les principales réalisations du Canceropôle Provence-Alpes-Côte d’Azur ?

De 2003 à 2010 : Le Canceropôle Provence-Alpes-Côte d’Azur a joué un rôle crucial dans le financement et le développement d’une plateforme d’immuno-monitoring à Marseille, qui est située dans le Centre de lutte contre le cancer (Institut Paoli-Calmettes). Cette plateforme permet l’analyse et la codification des réponses du système immunitaire des patients aux nouveaux traitements, et elle est actuellement utilisée à grande échelle par la communauté scientifique et industrielle pour la recherche fondamentale et les essais cliniques.

2011 : Des scientifiques du Centre Méditerranéen de Médecine Moléculaire (C3M, Inserm) de Nice, dirigés par le Dr Stéphane Rocchi, ont publié des résultats préliminaires révélant le potentiel destructeur des molécules antidiabétiques sur les cellules du mélanome, un cancer de la peau agressif. Pour approfondir ces recherches, une collaboration a été établie avec l’équipe du Dr Rachid Benhida de l’Institut de Chimie de Nice (ICN, UCA, CNRS), grâce au soutien financier du Canceropôle Provence-Alpes-Côte d’Azur et de son appel à projets « Prématuration ». Les scientifiques ont ainsi réussi à formuler une nouvelle molécule anticancéreuse, appelée HA15, qui a démontré des résultats prometteurs. Ces avancées ont conduit à la création de la start-up BiPER Therapeutics .

2016 : Dans le cadre de son programme « EmA – Émergence & Accompagnement « , le Canceropôle Provence-Alpes-Côte d’Azur a choisi de financer le projet du Pr Thierry Passeron du CHU de Nice et du Dr Rachid Benhida de l’ICN, sur la « Potentialisation de l’immunothérapie anti-cancéreuse par inhibiteurs de NIK ». Cette initiative a donné naissance à la première start-up, Yukin Therapeutics. Bien que l’immunothérapie par inhibiteurs des checkpoints soit une avancée majeure dans le traitement des cancers, les taux de réponse demeurent limités (10 à 57% selon les types de cancers et les traitements utilisés). Les chercheurs ont donc cherché à développer un candidat médicament qui pourrait être utilisé en combinaison avec les inhibiteurs des checkpoints, en ayant un profil pharmacologique optimisé pour assurer un développement clinique optimal.

2020 : le programme ATLAS, ambitieux programme de recherche collaborative publique/privée pour améliorer la compréhension et le traitement des lymphomes, est lancé.
Initié grâce à un programme de financement de l’innovation du Canceropôle Provence-Alpes-Côte d’Azur, des acteurs majeurs ont joint leurs forces pour lancer un partenariat d’envergure : Bristol Myers Squibb, l’Inserm, à travers le Centre d’Immunologie de Marseille-Luminy (CIML), et l’Institut Carnot CALYM.

2021 : le Canceropôle Provence-Alpes-Côte d’Azur apporte via son programme «EmA – Émergence & Accompagnement» un soutien financier et technique déterminant pour la mise en place et le développement de la start-up Roca Therapeutics. Le projet, porté par le Dr Gilles Pagès, de l’Institut de Recherche sur le Cancer et le Vieillissement de Nice (IRCAN) et réalisé conjointement avec le Dr Rachid Benhida de l’ICN, repose sur le développement de traitements personnalisés en déchiffrant la maladie du patient sur la base d’un diagnostic innovant. Ce projet est soutenu et suivi conjointement avec la SATT Sud-Est.

 

Pourquoi un partenariat avec la CISAM ?

En intégrant ce dynamique écosystème, l’objectif clairement défini est d’améliorer les synergies et la visibilité en organisant des événements conjoints, de mieux coordonner l’accompagnement et d’optimiser les collaborations entre les milieux académiques et industriels. Cela permettra de soutenir au mieux les équipes de recherche et les projets à fort potentiel de valorisation dans la région Sud.  Une plus-value qui apportera « une complémentarité forte avec les autres structures déjà présentes au sein de l’espace AMU», assure Charlie Barla.

 

 

Quelques mots sur AMU

Université de premier plan au coeur de la Méditerranée, Aix-Marseille Université (AMU) accueille 80 000 étudiants et près de 8 000 personnels sur 5 campus aux standards internationaux.

Sa fondation universitaire A*Midex contribue au développement d’un pôle interdisciplinaire d’enseignement supérieur et de recherche de rang mondial. Dite « université de recherche intensive » elle abrite 122 structures de recherche, 18 instituts et une cinquantaine de plateformes technologiques en lien avec les grands organismes nationaux.

Université responsable et engagée, Aix-Marseille Université s’illustre dans les classements internationaux par son impact social et sociétal ainsi que pour son rôle moteur en matière d’innovation et d’entrepreneuriat sur son territoire.

Largement ouverte sur le monde depuis sa création (10 000 étudiants internationaux et plus de 40 diplômes en partenariat international) Aix-Marseille Université est cheffe de file de l’université civique européenne aux côtés de 10 partenaires. Cette alliance contribue aux grands défis sociétaux actuels orientés particulièrement vers l’Afrique et la Méditerranée.

Plus d’informations sur AMU : https://www.univ-amu.fr/fr

Plus d’informations sur le Canceropôle Provence-Apes-Côte d’Azur : https://canceropole-paca.com/