Pas facile de se lancer seul dans la création d’entreprise ! Avec le statut d’étudiant-entrepreneur, vous bénéficiez de conseils et d’un accompagnement par deux tuteurs : un enseignant et un référent externe du réseau PEPITE (chef d’entreprise, spécialiste en financement…)
Vous pouvez accéder aux espaces de travail collaboratif du PEPITE, (co-working, fab lab…). Cela permet de sortir la tête de sa chambre et surtout de rencontrer et d’échanger avec d’autres étudiants-entrepreneurs.
Coincé entre vos 6 mois de stage obligatoires et la nécessité de monter votre business plan ? Le statut vous permet de faire valider votre expérience entrepreneuriale et le temps consacré à votre projet comme un stage ou un projet de fin d’étude obligatoire. Vous êtes gagnant sur toute la ligne !
Le D2E, c’est le diplôme d’établissement « étudiant-entrepreneur ». Facultatif pour les étudiants (mais fortement recommandé), l’inscription à ce diplôme est obligatoire pour les jeunes diplômés. Il s’agit d’une formation à l’entrepreneuriat et à la gestion, qui vous donnera les outils pour préparer et lancer votre projet dans les meilleures conditions.
Avec la possibilité de convertir ce diplôme en E.C.T.S. dans le diplôme national.
Les jeunes diplômés peuvent aussi accéder au statut d’étudiant entrepreneur. Bonus pour eux, ils peuvent conserver leur statut étudiant durant la période de création d’entreprise, et donc certains avantages comme la sécurité sociale étudiante, les transports, la restauration…
Pour continuer d’avancer dans votre projet, vous pourrez signer un CAPE, Contrat d’Appui d’Entreprise (CAPE). Ce dispositif d’aide aux créateurs vous permettra d’être suivi par une structure d’accompagnement (incubateur, couveuse…).
Mode d’emploi
Pour devenir étudiant entrepreneur, rendez-vous sur le site du ministère de l’Enseignement supérieur pour remplir le dossier et l’envoyer au Pepite dont vous dépendez. Les comités d’engagement Pepite se réunissent 1 ou 2 fois par an pour examiner les dossiers. Pour information, durant l’année universitaire 2014-2015, sur quelques 950 demandes, 696 avaient été acceptées par les comités d’engagement.